Climatiques

  • L’idéologie climatique

    Depuis la fin des années 1980, sous l’impulsion de Maggie Thatcher, les conservateurs anglo-saxons se sont emparés de la question du réchauffement climatique, dans le but explicite de reprendre à leur compte, et à leur profit, la thématique écologique, qui jusque là représentait plutôt une force d’opposition hostile au capitalisme et à l’autoritarisme conservateur.

    Dans le dessein explicite de ménager la grande industrie et les multinationales, et donc d’écarter d’elles les critiques acerbes que l’écologie politique faisait pleuvoir sur leurs entreprises, il fallait donner à l’écologie une nouvelle impulsion dans de nouvelles directions : celle du principe de précaution, d’une part, celle du contrôle du climat, d’autre part. Bien que l’une et l’autre directions nouvelles soient, à bien des égards, anti-scientifiques (illogiques et fantasmatiques, dans certains de leur développements les plus radicaux), c’est en instrumentalisant délibérément et ouvertement la science au profit d’une « politique sans regrets » que le lobby conservateur s’emparait de ces thématiques.

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    par Jean-François Carporzen